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Fédération Bouches du Rhône du Parti Radical de Gauche -

27 juillet 2014

L'e-media 05 Sénatoriales

 PRG sénatoriales (3)

Sénatoriales : pourquoi Bernard Allard-Latour (PRG) est candidat

Le PRG a officialisé la candidature aux sénatoriales de Bernard Allard-Latour et Laurence Fine, ce vendredi à Chorges.

Le PRG a officialisé la candidature aux sénatoriales de Bernard Allard-Latour et Laurence Fine, ce vendredi à Chorges.

Bernard Allard-Latour (PRG), maire de Remollon et conseiller général de Chorges, mais également premier vice-président de l’association départementale des maires et délégué départemental de l’Anem (association nationale des élus de la montagne), a officiellement confirmé sa candidature aux élections sénatoriales, ce vendredi matin à Chorges. Sa suppléante sera Laurence Fine, qui a été maire de Villar-Saint-Pancrace pendant 13 ans jusqu’aux dernières élections municipales. M. Allard-Latour situe clairement sa candidature en opposition aux projets actuels du gouvernement, qu’il s’agisse de la réforme territoriale ou des coupes budgétaires dans les dotations aux collectivités locales. « Que ce soit l’UMP ou le PS, ces partis sont discrédités », estime le conseiller général de Chorges. « J’ai répondu d’autant plus volontiers à l’appel de Joël Giraud qu’il a pris des positions courageuses à l’Assemblée nationale. » Bernard Allard-Latour a par ailleurs annoncé qu’il ne se représenterait pas au Conseil général en décembre 2015, et qu’il serait donc « un sénateur à 100% ».

Sans contester qu’il n’y ait « plus d’accord entre le PS et le PRG en Provence-Alpes-Côte d’Azur » depuis la disparition des radicaux de gauche de l’exécutif de Michel Vauzelle, le député Joël Giraud, président de la fédération PRG des Hautes-Alpes, a souligné que cette candidature aux sénatoriales s’inscrivait dans « une démarche nationale ». « Autant j’ai soutenu les mesures budgétaires proposées par le Premier ministre, autant je conteste cette réforme territoriale », explique M. Giraud. « On assiste à quelque chose qui ressemble beaucoup à la fin de la République décentralisée. Il est ahurissant qu’il n’y ait eu aucune concertation sur la carte des régions. Il faut aussi maintenir le conseil général en zone rurale. C’est une aberration de confier les routes départementales aux régions, on a vu ce que ça pouvait donner lorsque les routes nationales ont été confiées à des directions interrégionales… On ne peut pas tout gérer dans l’éloignement. »

La question des finances locales est le principal sujet de préoccupation de Bernard Allard-Latour. « Nos collectivités sont en péril aujourd’hui », estime le maire de Remollon. « D’ici 2017, les dotations vont encore baisser de 30%. Des pans entiers de nos territoires vont y laisser des plumes. » M. Allard-Latour dénonce également la disparition annoncée des conseils généraux, « qui n’est pas concevable dans nos territoires », et la suppression de la clause de compétence générale : « Comment vont faire un certain nombre de petites communes sans aide du Conseil général ? »

Alors que les réformes en cours « vont nous engager pour des décennies », Bernard Allard-Latour plaide pour l’élection d’un sénateur « de caractère » : « Je n’ai jamais changé d’avis, quel que soit le gouvernement en place. Je ne suis pas à géométrie variable. Je suis un homme courageux, je m’engage à fond. »

Le PRG a proposé un « accord de désistement réciproque » au PS et à EELV

Bernard Allard-Latour est le troisième candidat de gauche dans cette élection, face à Christian Graglia (PS) et Bernard Leterrier (Europe Ecologie-Les Verts). La droite part également désunie, avec la candidature de Jean-Yves Dusserre (UMP) et de Jean-Michel Arnaud (diss. UMP). « Il est tout à fait logique qu’on exprime notre différence », argue Joël Giraud. « Il y a un moment où il faut dire les choses. Ce n’est pas une question de personnes. A droite, c’est une désunion sur les hommes, pas sur les programmes. » Le président du PRG 05 a d’ailleurs écrit à ses homologues du PS et d’EELV afin d’obtenir « un accord de désistement réciproque entre le premier et le deuxième tour au profit du candidat le mieux placé ». Et le député-maire de L’Argentière-la-Bessée d’affirmer que, « la dernière fois (en 2008), il n’a pas manqué une seule voix au second tour au candidat investi par le PS ».

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1 juillet 2014

Réforme territoriale : "Sommes-nous encore dans une démocratie parlementaire ?"

Le Point.fr - Publié le 27/06/2014 à 18:48

Élu radical de gauche du Cantal, Jacques Mézard a torpillé la réforme territoriale au Sénat en provoquant l'ajournement de l'examen du texte. Il s'explique.

Le sénateur Jacques Mézard, ici avec le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet.Le sénateur Jacques Mézard, ici avec le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet. © BERTRAND LANGLOIS / AFP

 Les élus locaux se sont trouvé un bon sniper au Sénat : Jacques Mézard. Président du groupe RDSE (composé en majorité par les radicaux de gauche) et sénateur du Cantal, c'est lui qui, jeudi, a torpillé l'inscription de la réforme territoriale à l'ordre du jour de la séance parlementaire du 1er juillet. Pour faire ajourner l'examen du texte, cet avocat de profession a fait jouer - une première ! - l'article 29 du règlement du Sénat, ouvrant la saisine du Conseil constitutionnel pour étudier la conformité de l'étude d'impact - qui accompagne nécessairement tout projet de loi - à la loi organique. "Cette étude d'impact est nulle, tonne Jacques Mézard. Il n'est rien dit sur les conséquences économiques de cette réforme. Les chiffres de 15 à 20 milliards d'euros que le secrétaire d'État à la réforme territoriale, André Vallini, n'a cessé de répéter à satiété n'apparaissent même pas dans le texte !"

Manoeuvre ? 

L'argument juridique a eu pour effet le retrait - en catastrophe - de l'ordre du jour du Sénat de cette réforme-phare du quinquennat. Du jamais-vu ! Et cette déroute incroyable est due à l'alliance objective de trois groupes plutôt antinomiques : l'UMP, les communistes et le RDSE... Une manoeuvre politicienne pour préserver des avantages acquis ? L'accusation fait bondir Jacques Mézard. "Comment peut-on parler de manoeuvre ? s'exclame le parlementaire. On cherche à caricaturer notre position, alors que nous avons simplement voulu dire au gouvernement que ses méthodes ne respectaient pas la démocratie parlementaire."

Très remonté contre Paris, notre sénateur monterait-il sur ses grands chevaux ? Il enfonce le clou : "Oui, sommes-nous encore dans une démocratie parlementaire ? Je pose la question. Ce projet a été adopté en conseil des ministres le 18 juin, il a été transmis illico au Sénat, et le soir même, la conférence des présidents a décidé de l'inscrire à l'ordre du jour. Vous ne trouvez pas tout cela précipité, non ? Il est invraisemblable qu'un texte qui doit modifier notre organisation territoriale pour des décennies passe en procédure accélérée. La commission spéciale chargée d'étudier le projet de loi avant examen par la chambre n'a disposé que de quatre jours, samedi et dimanche inclus, pour étudier le rapport. Nous n'avons eu qu'un après-midi pour entendre des personnalités extérieures, et seulement trois quarts d'heure pour discuter de la carte, envoyer telle ou telle région avec telle autre, comme au Monopoly... C'est se moquer du monde !"

Récidiviste

L'homme est un récidiviste. C'est lui qui, déjà, avait mené la fronde contre la réforme Hollande sur le non-cumul des mandats, en septembre 2013. "À l'époque, je m'étais aussi fait piétiner par une presse boboïste parisienne, soutient celui qui, précisons-le, n'a pour autre mandat que celui de conseiller municipal d'Aurillac. Mais on a oublié que j'ai fait voter par le Sénat la suppression des cumuls horizontaux et que l'Assemblée nationale les a rétablis. Que j'avais fait adopter aussi le non-cumul des indemnités, l'impossibilité d'être à la fois membre d'un cabinet ministériel ou conseiller du président de la République et d'exercer un mandat local... Il s'agissait là de vraies avancées démocratiques, on a oublié..."

Le coup de boutoir sénatorial contre la réforme territoriale a surpris. Mais sa portée devrait être limitée. "Le Conseil constitutionnel va donner raison au gouvernement, comme d'habitude, lâche Jacques Mézard. Et le premier ministre a déjà fait savoir que, s'il le faut, nous travaillerons jusqu'au 14 août. Personnellement, je m'en moque : je prends peu de vacances. Tout ce que nous demandons, c'est de pouvoir accomplir notre travail normalement. Ce n'est quand même pas la mer à boire... Pour l'instant, nous ne sommes pas dans une réforme d'aménagement du territoire, mais dans une communication médiatique."

 

25 février 2014

18 h 30, Cercle de la Renaissance, 6, boulevard

18 h 30, Cercle de la Renaissance, 6, boulevard Gillibert (9e), Jacques Soubeyrand et Michel Dary (PRG) présentent les candidats et le programme des listes Union pour Marseille.

6 février 2014

METRONEWS

CRÉÉ : 06-02-2014 18:01

MUNICIPALES – Candidat du Parti des radicaux de Gauche, Jacques Soubeyrand vient de présenter a liste pour les municipales. Une candidature annoncée par Jean-Noël Guérini lui-même le mois dernier.

Le candidat de l'Union pour Marseille, Jacques Soubeyrand.Photo : EM
6 février 2014

LE JOURNAL DE CAMPAGNE- LE MEILLEUR DE MARSEILLE

JEUDI 6 FÉVRIER

 Une Muselier figure sur la liste citoyenne Union pour Marseille du professeur Soubeyrand. Elle est tête de liste dans les 1er/7e arrondissements. Il s’agit de Lorraine Muselier. Elle est la fille de l’Amiral Emile Muselier, compagnon de la Libération, et la tante de Renaud Muselier. Elle n’a pas prévenu celui-ci de son engagement, affirme-t-elle.

 Il veut, dit-il, « restaurer la confiance », « mettre à jour le logiciel politique », mais dans sa première conférence Pape Diouf nous a menti au moins une fois. Ainsi a-t-il répondu qu’il ne savait pas qu’une autre liste citoyenne était en cours de constitution. Or, le professeur Soubeyrand, qui conduit cette « autre liste », fait savoir aujourd’hui que les discussions avec Pape Diouf sont « très avancées». Il a même bon espoir d’aboutir avant la fin de la semaine prochaine. Ces discussions ont été engagées « il y a quelques mois ».

 Patrick Mennucci a terminé son premier grand meeting par une longue tirade sur les valeurs. A l’entendre, les siennes sont supérieures à celles des autres. Or, on découvre que lui aussi ment. Il n’a pas dit non aux propositions du PRG marseillais, prétend-il. « Faux », rétorque publiquement Michel Dary, le leader du petit parti. Et celui-ci d’exhiber la preuve : son téléphone portable où se trouvent encore les paroles de Patrick Mennuci lui annonçant le 19 novembre qu’il ne donnait pas suite. Michel Dary a fait entendre le message aux journalistes qui le lui ont demandé.

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5 février 2014

Sur DESTIMED.fr

Lisette Narducci répond à Jean-Benoît Vion

lundi 3 février 2014

Dans le cadre des municipales,chaque lundi, Jean-Benoît Vion adresse une missive à un candidat. Lisette Narducci a bien reçu ce courrier et à l’instar de l’élégance qui la caractérise, elle y répond.

Cher Jean-Benoit,

Je vous remercie tout d’abord de l’intérêt tout particulier que vous manifestez pour mon statut de femme et d’élue et vous félicite pour cette excellente analyse sur l’environnement politique de notre ville. 
Je vous rassure, mon cuir, n’en déplaise à certains, il est bien tanné et surtout très bien huilé pour résister à toutes usures, toutes attaques, et intempéries de quelques nature que ce soit .
Je suis fière de revendiquer une qualité en perdition, surtout à Marseille, la fidélité. Certes le monde politique ne fait pas de cadeaux mais depuis plus de 19 ans, étant aux services de la population, et, consciente que le monde des bisounours est loin derrière, j’ai toujours trouvé l’équilibre et la force nécessaire pour combattre toute les velléités et les méthodes de certains personnages.
Enfin, sachez Cher Jean-Benoit, que les femmes ont une capacité de résistance très importante et comme vous le voyez, occupent de plus en plus l’espace politique, j’attends les municipales et je fais confiance aux électrices et aux électeurs marseillais dans leur choix.
Quand bien même ce qui compte, ce sont bien les compétences et la sincérité des individus, le reste est futile.
Très cordialement,
Lisette NARDUCCI

31 janvier 2014

ACCUEIL / RÉGION EN DIRECT / POLITIQUE EN DIRECT Municipales : le candidat PRG retire sa candidature LA CIOTAT


LA CIOTAT 

 Le premier candidat à s'être déclaré en janvier 2013, Robert-Pierre Pelloux, candidat PRG, vient d'annoncer qu'il retirait sa candidature. "En concertation avec notre cercle et mes colistiers, explique-t-il, j'ai pris la décision de retirer ma candidature aux élections municipales. D'autres ambitions électorales nous animeront dans les prochains mois. Au nom de notre cercle et de mes colistiers, je remercie vivement les citoyens et citoyennes de La Ciotat pour le soutien qu'ils nous ont apporté." Et le candidat d'annoncer qu'il fera un communiqué juste avant le 1er tour.

Reste donc en lice à La Ciotat, Karim Ghendouf pour l'Union de la gauche, Yann Farina pour le Front national, Bernard Chabaud, candidat indépendant, et le maire, Patrick Boré, investi par l'UMP mais qui ne s'est pas encore déclaré.

 

Ph.B.

30 janvier 2014

Extrait du Journal La Marseillaise du 29 janvier

"« La règle entre PS et PRG, c’est plutôt de soutenir les sortants »

Quant à Michel Dary, le président départemental du PRG, il feint de s’étonner « qu’on présente Lisette Narducci comme une dissidente socialiste alors qu’elle est membre du PRG » et estime « logique » le soutien de Jean-Noël Guérini « puisqu’elle est maire de secteur sortante et que la règle entre PS et PRG, c’est plutôt de soutenir les sortants. »

« Il n’est pas normal qu’au niveau du chef de l’État et du gouvernement, on se mêle de Marseille et qu’on appelle le président de mon parti [Jean-Michel Baylet ndlr] pour nous dire ce que nous avons à faire », glisse-t-il au passage.

Assurant que Jean-Noël Guérini n’a pas manifesté la volonté d’adhérer au PRG, il élude la question sur la position des radicaux pour les sénatoriales, « d’ici là beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts. »

Beaucoup d’encre sur le papier aussi."

Léo Purguette

28 janvier 2014

Lancement de campagne de Lisette Narducci 2ème-3ème arrondissement Marseille

lundi 27 janvier 2014

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Jean-Noël guérini était aux côtés de Lisette Narducci lors de l’inauguration de son local de campagne

Le local de campagne de Lisette Narducci au 26, de la rue Colbert, dans le 2e arrondissement de Marseille, n’était presque plus repérable, ce samedi, tant une foule, de sympathisants et militants, avait investi à la fois le local, les trottoirs et même les rails du tramway. L’ambiance était festive, conviviale et la maire, candidate à sa succession, d’afficher sa détermination. Cette inauguration frappant «  les trois coups, de mon entrée dans le "combat" municipal  ». Les mots sont choisis et le décor planté.

« Oui, j’ai un bilan et aussi des perspectives »

Son intervention portera sur le travail réalisé sur ces 2 arrondissements, «  des changements, de nombreuses évolutions  » du Panier à la Belle de Mai, de Saint-Mauront à la Joliette. Et surtout, à l’attention des habitants, elle souligne : « Aucun projet ou réalisation ne s’est fait sans votre avis ». De fait, elle considère : « Oui, j’ai un bilan et aussi des perspectives  ». 
Écoles, sports, logements, sécurité, requalification… ses dossiers sont ficelés et elle le fait savoir. « Nous avons encore beaucoup de choses à construire ensemble  ». Elle estime alors : «  Ma candidature est l’aboutissement naturel de ce travail à la mairie de secteur ». Pour l’avenir, elle assène : « Il n’est pas question de voir livrer à eux-mêmes des pans entiers du 3e arrondissement, tandis que l’on redessine les quais de la Joliette  ». Elle met également en exergue les différents équipements culturels et entreprises qui ont pris place sur son secteur « des projets que nous avons accompagnés  », précise-t-elle. « C’est une chance, mais faisons en sorte que ces lumières et ces attraits ne s’éteignent pas à la tombée du jour ».

« Rien ne peut m’abattre »

Elle revient sur les heures vécues en 2012, «  quand certains ont décidé de se servir de ces arrondissements, pour satisfaire des ambitions personnelles ». Elle déclare à ce propos qu’elles sont oubliées car « rien ne peut m’abattre  ». Toujours respectueuse, elle plante malgré ce, quelques banderilles à la candidate de droite « qui s’approprie notre travail  » et au candidat PS «  qui découvre soudain, cet amour démesuré pour le Panier où il est né ».
Son équipe, elle l’a décrit comme des personnes venant de tous horizons politiques et de la société civile, pour casser «  les vieux schémas politiques qui ont fait leur temps » et ainsi ouvrir « de nouveaux chemins pour tracer de nouvelles perspectives  ».

« Je serai à vos côtés pour tous les grands défis à relever »

Jean-Noël Guérini, le président du conseil général des Bouches-du-Rhône - qui n’a eu de cesse lors de ses vœux à la presse de bien signifier qu’il soutenait « sa candidate de cœur », Lisette Narducci- a rejoint la rue Colbert. Il a rappelé que « ces arrondissements sont le poumon économique de notre ville ». Précisant qu’au cœur du 2e arrondissement il y a le port de Marseille « qui représente des milliers et des milliers d’emplois et appelle à se développer. Un énorme défi. ». Jean-Noël Guérini de confirmer qu’il ne sera pas candidat aux municipales. « J’ai l’honneur d’être aux côtés de mes amis et de leur apporter mon soutien ». Ajoutant : « Ce qui m’intéresse, c’est ce qui va être proposé aux habitants des 2e et 3e . Le cœur d’Euroméditerranée où les loyers coûtent très chers, tout comme les prix au m² alors que les gens ont de plus en plus de difficultés. Il ne faut pas oublier ce bon peuple des 2e et 3e arrondissement qui fait Marseille  ». Il déclare, in fine : « Je serai à vos côtés pour tous les grands défis à relever  ».
Et parmi la foule circulait le nom de l’éminent professeur Jacques Soubeyrand, gériatre à l’hôpital Sainte-Marguerite, pour prendre la tête du PRG aux municipales. Pour l’heure d’aucun n’a confirmé cette rumeur. 
Patricia MAILLE-CAIRE

26 janvier 2014

Lisette Narducci rentre en campagne

Les oreilles d’Eugène Caselli ont dû lui siffler samedi. Lisette Narducci, maire de secteur PRG dans les 2e et 3e arrondissements, candidate à sa succession, n’a pas ménagé le président socialiste de la communauté urbaine, son concurrent à gauche. « Comment peut-il prétendre gérer un secteur lui qui n’a pas été capable en six ans de rendre Marseille propre ? », a-t-elle lancé lors de l’inauguration de son local de campagne, rue Colbert, en présence de Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, toujours militant socialiste, qui la soutient.

 

Lourde charge de Lisette Narducci contre Eugène Caselli

Michel Dary, Jean-Noël Guérini et Lisette Narducci au lancement de la campagne du maire de secteur des 2e et 3e arrondissements

Le local n’était pas assez grand pour contenir la foule des amis, élus et militants venus soutenir Lisette Narducci au moment où elle lançait officiellement sa campagne. Alors on avait installé une tente, de l’autre côté de la rue pour abriter l’apéritif, ce qui a donné lieu à d’incessantes allées et venues d’un point à l’autre au grand dam des chauffeurs de tram. Il n’y a heureusement pas eu d’accident.

 

« Fière d’être candidate », Lisette Narducci se présente comme celle qui « comblera le fossé d’une politique municipale égoïste. » Jean-Claude Gaudin et sa représentante dans le secteur, Solange Biaggi -qui tractait place Sadi-Carnot pendant l’inauguration- a été ciblée par les premières flèches d’une candidate en forme et en verve. Mais elles ne lui valurent que quelques égratignures. Car les traits les plus durs ont été réservés à Eugène Caselli, le délégué dans le secteur de Patrick Mennucci. « Ce candidat s’est fait élire sur mon nom,en 2008, mais pendant six ans il n’a pas assisté à un seul conseil d’arrondissement, n’a pas fait une seule visite de quartier. Il nous aime tellement qu’il y a quelques semaines il voulait se présenter dans les 13e et 14earrondissements. Samia Ghali n’en a pas voulu alors il se rabat sur son quartier natal. Qui croit-il tromper ? »

 

La charge est lourde, insistante. Les élections se jouent à gauche dans ce secteur politiquement monocolore. En définitive, Lisette Narducci parlera assez peu de ses projets sauf pour dire qu’il « n’est pas question de laisser nos quartiers aller à la dérive », qui doivent pouvoir « partager les fruits du progrès ». « Nous ne sommes pas contre le tourisme qui profite au 2e arrondissement mais nous voulons qu’il génère du mieux vivre pour tous. »

 

Le mieux vivre est une expression qui reviendra souvent dans son discours, qu’elle va porter dans toutes les rues du secteur. Lisette Narducci s’est mise en jambes, samedi, pour un marathon de soixante jours, le temps qui la sépare du premier tour. Elle est secondée par Michel Dary, le président du PRG, que l’on devrait retrouver comme deuxième de liste. Surtout, elle est soutenue par Jean-Noël Guérini et ses équipes très présentes dans l’assistance.

 

« Vous avez un énorme défi », a lancé le président du conseil général en prenant brièvement la parole à l’issue d’une cérémonie qui l’avait longtemps attendu. Ancien élu du secteur il demande à Lisette Narducci « de ne pas oublier le petit peuple du 2/3 qui fait la richesse de Marseille. Ici, les loyers sont trop chers, il faut le dénoncer et le combattre. » Lisette Narducci à la tête d’une équipe rajeunie qui veut « libérer l’audace » fera de cette question de la cherté des logements l’un des thèmes majeurs de sa campagne.

Lourde charge de Lisette Narducci contre Eugène Caselli

Embrassades à l'issue du lancement de la campagne

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